1) Les raisons du choix
Pourquoi une 80 MTX ?
Et pourquoi pas ? A vrai dire, ce n’est pas le modèle qui m’a attiré mais ″ l’occasion qui a fait le larron ″. J’étais à la recherche d’un 125 pour que ma chère et tendre puisse s’initier aux joies de la moto.
Pour ce faire, j’avais décidé d’y consacrer un petit budget pour deux raisons :
- D’abord, s’agissant d’un outil pour débuter, le risque de chute et de casse est assez élevé, et le prix des réparations en découlant l’est aussi. Donc, autant minimiser l’investissement de départ !
- Ensuite, depuis l’avènement de l’équivalence permis B / permis 125, les prix de l’occasion se sont envolés. Surtout sur les modèles à bas prix d’ailleurs (dont les prix ont quasi doublé en quelques années) et je ne voulais pas payer cet effet de mode.
Je me suis donc mis en quête de l’oiseau rare, et ce ne fut pas une mince affaire ! La région où j’habitais avait en plus le privilège d’avoir un marché de l’occasion faible en volume mais extrêmement soutenu en prix. En somme, toutes les personnes ayant un véhicule d’occasion à vendre en avaient une très très haute estime, y compris pour des tas de ferrailles qui ne roulaient que par l’opération du Saint Esprit.
Donc, il ne me restait que deux alternatives, à savoir soit payer trop cher (et sans justification) un modèle en état moyen, soit trouver un modèle en mauvais état et y faire des réparations dessus.
Le hasard a voulu que ce soit la deuxième solution, sous la forme de la 80 MTX. Mais vous allez me rétorquer qu’il s’agit d’un 80 et non d’un 125. Certes, mais il s’agit d’un modèle 2 temps, qui, bien réglé, peut offrir des prestations similaires à un 125 4 temps de type Yamaha TW ou Honda XLR.
En effet, ces 80, sorties au milieu des années 1980 avaient une puissance allant de 10 à 12 cv (non bridées), leur offrant des performances très légèrement en retrait des 125 4 temps également de l’époque soit quelques dixièmes de secondes en accélération et maxi 10 km/h de moins en vitesse de pointe (sous réserve que la 125 ait la transmission finale bien adaptée, sinon c’était kif-kif !).
A vrai dire, seul l’agrément de conduite était moins bon car pour garder un bon rythme, la 80 demande à être cravachée quand la 125 peut encore se permettre d’enrouler dans certaines conditions.
La 80 garde aussi pour elle l’avantage de la légèreté car une telle moto pèse au plus 100 kg avec les pleins faits.
Bref, après moult pérégrinations à chercher un 125 qui me convienne, je suis tombé sur une annonce de 80 MTX à vendre pour une poignée de cacahuètes…
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